Lamartine
Alphonse de Lamartine naît dans une famille de petite noblesse attachée au roi et à la religion catholique à Mâcon : il passe son enfance en Bourgogne du sud, en particulier à Milly. Après un temps en collège à Lyon, il poursuit son éducation à Belley, où il rencontre Aymond de Virieu, avec lequel il fit plus tard un voyage en Italie, celui que Lamartine évoqua dans le sensible roman de Graziella. De retour à Mâcon, son aventure sentimentale avec une jeune adolescente incite ses parents à le divertir d'une liaison précoce. « Une diversion naturelle [lui] était nécessaire »2 : ce fut un voyage en Italie. Après son voyage en Italie et une éphémère fonction militaire auprès de Louis XVIII, il revient en Bourgogne où il mène une vie de jeune homme oisif et séducteur.
En octobre 1816, il rencontre Julie Charles à Aix-les-Bains et vit avec elle un amour tragique puisque Julie meurt en décembre 1817. Il écrit alors les poèmes des Méditations dont le recueil est publié en 1820 et obtient un grand succès3. Alphonse épouse Marianne-Elisa Birch, une jeune Anglaise, en 1820, et occupe des fonctions de secrétaire d'ambassade en Italie avant de démissionner en 1830. Il publie alors d'autres poèmes comme, en 1823, les Nouvelles Méditations poétiques et La Mort de Socrate, ou, en juin 1830, les Harmonies poétiques et religieuses après avoir été élu à l’Académie française en 18294.
En 1830, il entre en politique et se rallie à la Monarchie de juillet mais échoue à la députation. Il voyage alors en Orient visite la Grèce, le Liban et les lieux saints du christianisme. En 1833, il est élu député et le