L'amibiguité de la liberté et du devoir

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4. les amibiguïtés de la liberté et du devoir Que puis-je faire de ma vie ? Je peux agir pour réaliser le préférable donc ce qui a du prix, ce qui fait que ma vie vaut la peine d’être vécue. Je peux alors m'engager à vivre une vie pleinement humaine même si la réalité me blesse. Mais il n’y a pas que ma décision, il y a ce que la société peut exiger de moi. Il y a un conflit possible entre nos devoirs sociaux et notre liberté morale . C’est ce que propose de penser Alain dans Propos I …afficher plus de contenu…

de quoi peut-il décider librement ? Cette souveraineté consiste à la relation de l'individu à lui-même, il se maîtrise, il a le pouvoir sur lui-même. Ce pouvoir est aussi un devoir envers soi-même et c’ est aussi un devoir envers autrui. Le pouvoir de l'individu se stabilise sur le respect d'autrui. Il y a de la relation dans la morale, une relation à soi-même et une relation envers l'autre. L’autre est mon semblable, c'est le même que moi, mais il est tout de même différent, il est …afficher plus de contenu…

Ce qui est mis en question dans la morale, dans le devoir moral, c'est moi en face d’autrui. La morale se tient dans le devoir : ce que je peux exiger de moi-même, ce que je me dois de faire. On peut ainsi à l’aide de ce texte d’Alain, comprendre un premier paradoxe : je suis libre parce je suis un être moral et donc que je peux faire mon devoir. Comment comprendre cela ? Comment le « je dois » implique t-il ma liberté ? Ce devoir n'est pas social, il n'est pas imposé par la société. Cela veut dire que ce devoir vient de moi, il est autonome. l'individu se donne à lui-même un devoir et c'est cette façon de se donner une norme qui en fait un être autonome, c'est-à-dire un être libre. L'individu est libre par sa conscience morale , par sa

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