Langage, conscience, besoin

1572 mots 7 pages
Dans ce texte Bergson s’interroge sur le langage. C’est d’ailleurs un sujet qui fait l’objet de beaucoup de discutions philosophique depuis l’antiquités puisque Platon l’abordés déjà dans le Cratyle. Selon notre auteur , le langage est une sorte d’écran entre nous et le monde mais également entre nous et nous-mêmes. Par les mots, nous collons des étiquettes sur les choses au point semble t’il de noyer certains sens, ceux qui ne rentrent pas dans un genre, un concept, une idée générale. Il y aurait donc ambiguïté dans le langage qui serait tout à la fois un instrument nécessaire pour la pensée n’est qu’un rêve; mais le langage peut trahir la pensée qui l’exprime, aboutir à un système de symboles qui remplacent la pensé vivante et lui devient étrangère. C’est le risque toujours couru par l’esprit lorsqu’il incarne dans ses expressions et dans ses œuvres. Pourtant nous vivons dans un mode entièrement structuré par le langage et c’est lui qui rassemble et unit. Alors les mots traduise t’il la réalité ? D’où nous vient cette impression que le langage échoue parfois à traduire nos pensée ou nos sentiments?

« Nous ne voyons pas les mêmes », attaque Bergson, une affirmation fondamental, et même inaugurale, de la philosophie. Ce constat semble en effet s’imposer dés lors que nous confirmons la différence entre stabilités des choses autour de nous et la variation presque infinie des sensations qu’elle nous procurent. Bergson ajoute aussi que l’écart entre le monde et la représentation que nous nous faisons qui correspond exactement au problème de la subjectivité ne consiste pas tant à fausser le réel qu’a le simplifier abusivement : « nous nous bornons […] à lire des étiquettes ». L’auteur ajoute qu’il s’agit là pour nous « une tendance issus du besoin », sous entendu que cette simplification de par la conscience favorise la satisfaction de nos besoins ( manger, boire , dormir ...) autrement dit, que cette réduction constitue un atout pour la survie. Celui qui

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