Langage du geste
C'est un langage corporel de l'espace utilisé ici pour représenter une œuvre cinématographique sur scène dans un laps de temps réduit.
Ce style comprend :
La pantomime permet de montrer des actions claires faisant référence à l'œuvre reproduite sur scène. Exemple : le présentateur du journal embarrassé qui reçoit un coup de tel, blanche neige qui croque dans une pomme, rambo qui tire à la mitrailleuse ... Cette technique est toujours utilisée pour permettre à un personnage de s'exprimer pleinement et pour faire un clin d'oeil au public.
le mime dynamique fait apparaître à travers un mouvement inspiré de la nature une dimension dramatique. En exemple, nous pourrions mimer un levé de soleil pour exprimer l'espérance, mimer un verre qui se casse pour exprimer tout ce qui se brise en nous, mimer la neige qui tombe pour suggérer un calme intérieur ou encore la brulure de la soude, la tension d'une situation electrique, la dramatique d'une couleur ou d'un son … Ce travail, en chœur, peut illustrer l'intériorité d'un personnage ou illustrer en chœur une action individuelle (un comédien se brule à la soude, le chœur joue la réaction chimique), opérer comme une transition ou comme une ponctuation de scène, ou créer un effet visuel pour le public.
la bande mimée : il s'agit ici de reproduire des mouvements de caméra (travelling, plongée, gros plan, zoom …) et ainsi de donner les moyens « techniques » à un chœur de raconter une histoire. En exemple, des comédiens sont à l'avant scène en ligne de dos. En chœur ils se mettent à courir vers le fond de scène en se resserrant progressivement, à l'arrivée un des comédiens est porté par le chœur qui forme un « piédestal ». Cela donne un effet de zoom.
Le mimage consiste au départ à s'inspirer d'œuvre plastique pour en extraire leur dimension dramatique. C'est reproduire le tragique de la statuaire grecque, sortir des œuvres de Goya leur dimension noire et grotesque, ou encore faire exploser sur scène