Lans en vercors
À l’époque médiévale, Lans-en-Vercors est le plus important des bourgs de la région. Il cède peu à peu sa place à Villard-de-Lans. On trouve des traces de l’ancienne suprématie de Lans-en-Vercors dans l’étymologie des toponymes locaux. Villard-de-Lans signifie en effet « la ferme de Lans » tandis qu’Autrans est le lieu qui se trouve « oultre Lans », c’est-à-dire « au-delà du village de Lans ».
Station climatique
Lans en vercors fait partie de la première génération des stations de basse altitude, dites stations traditionnelles, dont font également partie des stations comme Autrans ou Saint-Pierre-de-Chartreuse.
Elles se sont développées à partir d'un noyau villageois ancien dont la population permanente, active sur d'autres secteurs que le seul tourisme, a participé au développement touristique.
L’essor du tourisme du climatisme des la première moitié du dernier siècle est à l’origine du développement de Lans. Le climatisme consistait à renforcer le corps pour aider l’individu à mieux résister aux microbes : climat sain, cures de repos, cure de bon air et de soleil, exercice physique modéré. Le Vercors avec une altitude moyenne de 1000 mètres était donc une destination privilégiée. Fin du 19ème sicècle, villard est un site touristique réputé. Déjà de nombreux touristes s’y installent, dont certains atteint par la tuberculose. Estimant que leur présence peut nuire au développement de sa commune, le maire Jules Masson conseille aux hôteliers de ne pas les recevoir. Les villariens vont, par peur de contamination s’élevé contre l’implantation d’un sanatorium au hameau de pierre. Suite a cela, la commune va se classé non pas comme station touristique mais comme station climatique, spécialisé dans l’accueil des enfants malades.
Des maisons d’enfant apparaissent. Avant 1945, ces bâtiments du climatisme se répartissent en sanatorium, maison ou homes pour enfants. Apres 1947, on observe une séparation des établissements à