Brenda Cecilia Rivera Valdivieso

Paragraphe de dissertation sur La nuit d’Élie Wiesel

Question: Selon la locution latine «humanus homini lupus est», peut-on affirmer que cette idée domine dans l’oeuvre d’Élie Weisel, La nuit, parue en 1957?

Dans ce roman, cette locution est non seulement présente, mais aussi très dominante.Nous pouvons observer que la violence règne grandement. En premier lieu, elle est causée en grande partie par la famine qui dure depuis trop longtemps. Le narrateur aperçut un vieillard qui avait réussi à se procurer un bout de pain, mais ce n’étais que le début de sa fin : «Avec une rapidité extraordinaire, il le retira, le porta à sa bouche […] Une ombre venait de s’allonger près de lui. Assommé, ivre de coups, le vieillard criait : - Méir, mon petit Méir ! Tu ne me reconnais pas? Je suis ton père… J ‘ai du pain… pour toi aussi… pour toi aussi… […] Le vieillard murmura encore quelque chose, poussa un râle et mourut, dans l’indifférence générale.» (p.178-179) La violence est effectivement présente, on peut le constater par les points de suspension qui mettent l’accent sur le fait que ce pauvre vieillard est totalement troublé par ce que son fils vient tout juste de lui faire. La détresse de celui-ci lui a fait perdre tout son contrôle. La faim a pris entièrement le dessus sur ce jeune homme. De plus, la répétition du groupe de mots «pour toi aussi» explique que son père lui en avait gardé , car il pensait à son bien. On peut noter que les relations père-fils se dégradait peu à peu. On vivait chacun pour soi. Le respect envers les parents avait complètement disparu. Tuer son père pour un bout de pain est un exemple qui démontre bien que la famine cause la violence. En second lieu, la maltraitante ainsi que les nombreuses tueries illustrent bien la violence qui règne dans ce roman. Effectivement, les S.S ne laissaient aucune chance aux juifs. Lors de la sélection, où les juifs devaient prouver qu’ils étaient en bonne santé et encore en