Lares et pénates; exposé de latin
Exposé : Plan :
- 1) Introduction - 2) Etymologie - 3) Le culte - 4) Différences - 5) Représentations - 6) Références - 7) Images - 8) Sources
1) Introduction
Les dieux de la patrie, de la famille, de la vie humaine
La religion des dieux Lares, qui compte parmi les plus anciennes des peuples de l'Italie latine, fait partie du groupe très important des cultes domestiques où figurent, avec Vesta et Vulcain, les Pénates, les Manes et les Génies ; on la rencontre dès les débuts de l'histoire, chez les Latins, les Sabins et les Etrusques.
En général, tous les dieux qui étaient choisis pour patrons et protecteurs d'un lieu public ou particulier, tous les dieux dont les États, les cités, les maisons éprouvaient la protection, en quelque genre que ce fût, étaient appelés Lares. On distinguait donc plusieurs sortes de dieux Lares, outre ceux des maisons qu'on appelait domestiques ou familiers. Ceux-ci, gardiens de la famille, avaient leurs statues en petit modèle auprès du foyer ; on en prenait un soin extrême ; certains jours, on les entourait de fleurs, on leur mettait des couronnes et on leur adressait de fréquentes prières. Cependant, il arrivait quelquefois qu'on perdait tout respect à leur égard, comme, par exemple, à la mort de quelques personnes chères : alors, on les accusait de n'avoir pas veillé à leur conservation, de s'être laissé surprendre par les génies malfaisants.
Il convient d'ajouter que les Lares ne pouvaient être que les âmes des bons ; on donnait le nom de Lémures aux âmes des méchants. Les Lémures, génies malfaisants et inquiets, apparaissaient, disait-on, sous la forme de fantômes, et se faisaient un malin plaisir d'effrayer et de tourmenter les vivants. On les appelait aussi Larves.
Les pénates veillaient sur les biens et les réserves de la famille. Ils étaient au nombre de deux, l’un s’occupait de la nourriture et l’autre de la boisson. Elles symbolisaient la maison, on pratiquait leur