Lasgrug'mai
Article détaillé : années 1840.
Femmes
Sous l'influence anglaise, la silhouette féminine se simplifie : Le jour, on élimine les accessoires trop voyants pour ne conserver que l'essentiel, donnant à l'ensemble un aspect austère. Le buste étroit et busqué, une robe unie de couleur sombre, engoncée dans un châle-pèlerine, cachant son teint blafard sous une vaste capote, la femme à la mode s'efface désormais en société sous l'emprise du cant. On porte indifféremment des bandeaux plats ou des "anglaises", tire-bouchons de cheveux tombant sur les épaules. Le soir, on arbore le grand décolleté, volants et rubans de dentelles à la jupe gonflée de crin, fleurs et bijoux à profusion.
Le chapeau est en forme de capote évasée en bas pour laisser libre les cheveux, il est facilement remplacée par une parure de fleurs.
Les robes se garnissent sur le côté, portées superposées et souvent ouvertes sur le devant en demi-queue arrondie parfois un peu trainante sur les robes de soirées par exemple.
Le corsage se porte tombant sur les épaules où il est retenu par des boutons ou des bijoux.
Les bottines commencent à faire leur apparition.
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Années 1850
Article détaillé : années 1850.
Femmes
Article détaillé : crinoline.
Le velours fait son apparition, la richesse de l'étoffe la dispense d'ornements surperflus et les robes retrouvent une certaine simplicité.
Le corsage se porte toujours aux épaules et il n'est orné de jabot ou de dentelles que pour accompagner les robes en soie ou en toile.
Les manches sont larges en haut et ouvertes et très larges en bas pour laisser tomber la dentelle mettant en valeur la finesse d'une main gantée si possible.
Vers 1856 apparait le jupon dit crinoline qui va peu à peu remplacer le jupon et redonner une allure imposante aux jupes.
Années 1860
Article détaillé : années 1860.
Femmes
Le drapé amorce son retour sur les robes, mais aussi via les capes, châles et autres capelines.
Les