L'assomoir, chap 10, commentaire composé

501 mots 3 pages
Cet extrait du chapitre 10 de l’Assommoir est une représentation pathétique à travers laquelle on peut y retrouver l’expression de la peur et de l’angoisse des personnages.En effet, les nombreuses personnifications évoquent la terreur morale ressentie par les personnages à l’arrivée de l’hiver : « les hivers surtout les nettoyaient » (l.1-2), « ce gredin de décembre » (l.3-4), « le poêle ne se dérouilla seulement pas, il glaçait la pièce de sa mine lugubre… » (l.7-8). Les hyperboles accentuent la misère dans laquelle se retrouvent Gervaise et son mari Coupeau « la petite Sibérie de leur cambuse » (l.3), « la misère noire » (l.5), « ce qui leur cassait les jambes, ce qui les exterminait » (l.8). Les exclamations utilisées à la ligne 9 et 10 « oh ! Le terme de janvier !... que le père Boche prenait la quittance ! …afficher plus de contenu…

La menace de l’expulsion est accentuée par la comparaison (l.12-13) « pendant que la neige tombait dehors, comme si elle leur préparait un lit sur le trottoir ».L’énumération à la ligne 11-12 « M.Marescot arrivait, le samedi suivant, couvert d’un bon paletot, ses grandes pattes fourrées dans les gants de laine » met en évidence le décalage entre la luxuriance du propriétaire et la condition misérable du couple.Enfin, l’énumération à la ligne 16 « Un vrai jour de jugement dernier, la fin des fins, la vie impossible, l’écrasement du pauvre monde. » mime l’effet dévastateur de la misère sur le peuple entier et évoque la notion

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