Le bal dans la litterature
Dans certains textes, la scène de bal constitue un cliché de la fiction romanesque. En effet , dans la Princesse de Clèves, lors de la scène du bal, c’est le début d’une passion forte entre Mademoiselle de chartres et le duc de Nemours. Le bal est le lieu de rencontre de ses deux personnages qui se connaissent sans jamais s’être rencontres : « et vit un homme qu’elle crut d’abord ne pouvoir qu’être que Monsieur de Nemours ». Chacun de ses deux personnages sont éblouis par la beauté de l’autre. Ensuite viens la danse, qui les rapproche considérément. Tout le monde s’arrête afin d’observer les deux personnages. Enfin, à la fin du texte, il y a comme un jeu de devinettes afin de connaitre l’identité de l’autre alors qu’ils savent très bien qui est qui. Dans Pauline, d’Alexandre Dumas, le cliche est apparent non pas dans le point de vue des deux personnages mais dans celui de Pauline de Meulien uniquement. Ainsi, lors du bal, elle entend un virtuose jouer au piano et chanter. Ce virtuose n’est qu’autre que le comte Horace, figure mystérieuse qui avait quelque peu troublé l’esprit de Pauline. Le cliche de l’homme mystérieux et talentueux est donc mis en évidence ainsi que la fascination de l’héroïne pour ce personnage.
D’autres textes renouvèlent la scène du bal. Dans Vanina Vanini de Stendhal, la princesse danse avec plusieurs princes et nobles. Mais aucune fascination ou passion nait de ses danses. Lorsque la rumeur d’un jeune prisonnier arrive à la cour, un des prétendants demande qui donc pourrait faire éprouver des sentiments à la princesse, qui répond que le « carbonaro » est l’heureux élu. La princesse est donc fascinée par un personnage hors du contexte du bal et hors de sa classe sociale. Dans Madame Bovary, Emma Bovary est invitée à un bal après s’être mariée à un officier de sante. Lors de la fête elle aperçoit des paysans qui observent le bal derrière les vitres du château. Des souvenirs de son enfance font surface.