Le banquet de gervaise
860 mots
4 pages
L’armée russe de Wittgenstein, était infatigable, on entendait plonger dans l’eau les boulets qu’ils envoyaient sans relâche. Les soldats avaient comme objectif de détruire le dernier pont encore debout, celui-ci était construit de planchette, soutenu par des morceaux de bois attaché entre eux avec un fils de barbelé. Il était pourtant facile à détruite, mais dans l’obscurité et le froid de la nuit, toute tache paraissait l’impossible. Environ deux kilomètres séparait le ponceau et le village, un millier d’homme se trouvait là, marchaient pour rejoindre l’autre coté de la rive, ils se dépêchaient avant que la passerelle ne cède touché par les boulets de l’armée. D’autres étaient resté au village, se réchauffer prés des feu, se reposer dans des lits de bois que certain avait improvisés, dans les voiture pour les plus malicieux où il faisait trois ou quatre degrés de plus que dehors. Un groupe de quatre jeunes hommes était la, entrain de dépecé un de leur chevaux, ils se prénommaient François, Charles, Damien et Romain. Le plus jeune d’entre eux, Charles, âgé de 21 ans, avait perdu son père deux jour plus tôt dans la bataille, ses yeux vert ne pouvait pas avoir de larmes tellement il faisait froid. Ses cheveux bruns étaient recouverts d’un casque. Maigrit par le manque de nourriture, il restait digne et fière de lui. Apres avoir mangé, ils s’accordèrent un instant de repos qu’il avait bien mérité. Il était minuit lorsqu’un bruit sourd les réveilla, le pont venait d’être abattu. Ce bruit ne réveilla pas tout le monde, plusieurs centaines de personnes ne se réveilleront surement jamais d’ailleurs, Damien en faisait partis. Quand ses trois camarades comprirent que s’en était finis pour lui, ils décidèrent de d’aller jusqu'à la Bérézina.
Et ils marchèrent dans le silence, on pouvait entendre le vent glacial, la neige s’aplatir sous leurs chaussures, leur respiration ralentit par le froid. Il n’y avait rien à l’horizon, a part un désert de neige. Ces deux