Le Barbier de Séville – Beaumarchais

Intro : - Beaumarchais, 18ème siècle. Métiers très variés : horloger- financer- professeur de musique. > Appuie l’idée de libre pensée, libre choix > Courant libertin. - Le Barbier de Séville est le premier livre d’une trilogie suivit du Mariage de Figaro et L’Autre Tartuffe ou la Mère Coupable. - Rosine, promise à Bartholo, tombe amoureuse d’un bel inconnu, le comte Almaviva. A l’aide de son valet, Figaro, il réussi à entrer en contact avec elle, et lui envoie un billet. - Acte II scène 15, Rosine reçoit un billet du comte. Malheureusement celui-ci est ouvert par Bartholo, mais non lu. Rosine tentera de lui reprendre des mains avant qu’il ne découvre son amant. - Lecture - Problématique : Quel est l’importance dramaturgique de la lettre ? - Plan

I- Une scène comique

- Les deux personnages ont deux objectifs différents : - Rosine veut empêcher Bartholo de lire la « lettre » aussi nommée « lettre » « billet » « une missive » ; différents moyens de dissuasion : - demande, au nom de la liberté, le retour de la lettre « C’est qu’il est inouï qu’on se permettre d’ouvrir les lettres de quelqu’un », - le menace « Si vous m’approchez, je m’enfuis de cette maison », mais inutile. - Puis trouve une stratégie : échanger le billet, contre celui de son cousin : « Mettons vite à la place la lettre de mon cousin » et le mettre à portée de vue de Bartholo. > Mise en abîme, Rosine simule un évanouissement « feint de se trouver mal ». Elle joue un rôle. - Objectif Bartholo lire la lettre : - Au nom du droit du futur mari « C’est qu’il est inouï qu’on se permettre d’ouvrir les lettres de quelqu’un. / De sa femme ? » - Au nom de la loi du plus fort « Du droit le plus universellement reconnu, celui du plus fort. » (Cf. La Fontaine). - Tente de jouer avec les sentiments de Rosine pour avoir la lettre en passant par différentes