Ces quatre textes, qui sont Le beau navire, confession, Le serpent qui dans et A une dame créole, qui sont tous écrit par Charles BAUDELAIRE, ont tous pour point commun d’avoir étés inspirés par une femme. En effet Le beau navire est inspiré par Marie DAUBRUN, confession par Madame de Sabatier, Le serpent qui danse par Jeanne DUBAL et A une dame créole par Madame de Bragard. Cela nous amène donc à nous demander, quelle place occupe la destinatrice féminine dans ces quatre textes et quel est son rôle. Tout d’abord nous pouvons voir dans ces quatre textes Baudelaire que la femme occupe tout d’abord la place d’objet d’érotisme. En effet Baudelaire, dans tous ces poèmes évoque l’aspect physique de ses muses. Dans le serpent qui danse ceci est vu au vers 2 « De ton corps si beau », « la peau » au vers 4, « ta chevelure profonde » au vers 5, ou au vers 25 « Et ton corps ». Dans un le poème A une dame créole nous voyons cela au vers 5 « Son teint est pâle et chaud ; le brune enchanteresse », « Grande et svelte » au vers 7, « yeux assurés » au vers 8 et au vers 14 « vos grands yeux ». Dans confession on le voit dans le vers 17 « claire et joyeuse » et dans le vers 29 « belle femme ». Pour finir dans Le beau navire on voit l’évocation du physique de la femme au vers 3 « ta beauté », au vers 9 « Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses », au vers 18 « Ta gorge triomphante est une belle armoire» et au vers 29 « Tes nobles jambes