Le bien n’est il qu’une valeur sociale ?
Il semble évident que le bien n’est qu’une valeur sociale, simplement car le « bien » est accompagné automatiquement du « mal », et ces deux notions sont totalement singulière à l’homme puisque les animaux ignorent cette notion ainsi que l'idée du devoir, ils agissent donc instinctivement, sans se soucier des répercutions nuisibles que pourraient avoir leurs actions. Cela nous conforte dans le fait que l’homme agit « bien » par peur de répercutions qui lui serait nuisible, donc il agit par égoïsme, l’égoïsme étant lui-même pourtant considéré dans nombreuses sociétés et groupements d’individus comme le « mal ». Ces deux notions remontent selon la Bible à la période d'Adam et Eve qui, ayant transgressé l'interdit de Dieu en mangeant le fruit défendu, élaborèrent le concept même de bien et de mal. Ces valeurs ne pourraient-ils donc pas être simplement transposées comme ce qui est « autorisé » et ce qui est « interdit » ? Les choix que nous entreprenons dans nos vies sont alors accompagnés sans cesse par ces valeurs, nous laissant donc l’alternative d’agir conformément à ce que nos société jugent « bien » ou d’agir en transgressant ces valeurs, sans négliger le fait que selon les cultures, les croyances, l’éducation, etc... ce qui est « bien » chez l’un peut être perçu comme « mal » chez l’autre et vice versa. Mais viens alors un problème majeur, si nous suivons cette logique, l’homme agit « bien » uniquement dû au regard des autres. Pourtant, en pratique, tout homme est capable d’agir « bien » tout en étant conscient que son acte ne sera parfois jamais connu par la société. Le « bien » serait-il comme certain philosophe le pensent, une « voix intérieur», ou même une valeur dans notre inconscient qui nous serait innée et qui nous permettrai de discerné ce qu’est le « bien » ? D’une part nous allons voir que la société détient une importance capitale dans la pratique, le développement et le discernement du « bien » de chacun,