Le bonheur au 18ème siècle
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« La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l'on fera jamais du bonheur avec de la vérité. »
Emile Zola
Selon l’encyclopédie la définition du bonheur est : la réussite, le succès, la chance, l’état de la conscience pleinement satisfaite. La notion de bonheur a été développée au XVIIIème siècle par les philosophes des lumières.
Qu'est-ce qu'un philosophe ?
L'idée la plus générale que l'on peut s'en faire est celle d'un homme ou d'une femme qui réfléchit avec sa raison sur le monde et la pensée, pour accéder à la sagesse ou pour comprendre le sens de la vie, dans l'espoir d'être plus heureux ou libre.
I. Qu’est-ce que le bonheur au XVIIIème siècle ?
En 1715, la mort de Louis XIV marque le début du siècle des lumières celui-ci tire son nom d’un mouvement intellectuel, culturel et scientifique aux multiples manifestations connues sous le nom de Lumières. C'est l'enjeu de vivre et de penser des philosophes des lumières. Le mouvement des philosophes n’est pas uniforme, mais tous fixent pour objectif à l’humanité et plus encore à l’individu, le bonheur, « idée neuve en Europe »
Avant le bonheur était définit par l'église qui ne croyait pas au bonheur immédiat et qui au contraire plonge l'homme dans un sentiment tragique de l'existence. L'homme n'a alors qu'une seule perspective : son salut, a l'instar de l'opinion de Pascal Blaise (mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moralisateur, théologien français de l'époque).
Tout homme veut être heureux et cela suffit peut être à définir, au moins provisoirement le bonheur : il est ce que chacun désir pour lui même, et sans qu'il soit besoin d'en justifier la valeur ou l'utilité.
"A quoi bon être heureux ?" A cette question saugrenue le bonheur se reconnaît, il est le désirable absolue qui vaut par soit seul la satisfaction ultime vers quoi toutes les satisfactions tendent.
Une telle