Chapitre 2 : Le Bonheur

• Introduction.

« Tous veulent ê heureux, mais dès lors qu’il s’agit de savoir comment se rendre heureux, tous tâtonnent. »
Sénèque, De beata vita.

Sénèque remarque que le but de la vie, pour chaque h, c’est de parvenir à ê heureux. Le bonheur est un état de plénitude où mes désirs se voient satisfaits. Puis-je atteindre par mes seuls effort, par mon travail, par ma seule volonté, cet état de plénitude ? Ou bien, ce bonheur dépend-il de choses sur lesquelles je n’ai aucune maîtrise ?

I/ Le bonheur ne dépend pas entièrement de nous, il demeure hors de notre portée.

L’étymologie du terme renvoie à l’idée de bonne fortune

Bon – heur = l’heureuse rencontre, le concours de circonstances

Or, nous n’avons aucun pouvoir sur le tps qu’il fait, sur la marche de l’histoire.
Le bonheur n’est pas ici le fruit d’un w. il nous est donné de l’extérieur et ce, indépendamment de notre w.
Ex. de la poudreuse pour le skieur, du soleil pour le vigneron.

T Pourtant quand on parle de bonheur, on entend plus un état intérieur de satisfaction. Satisfaction à laquelle je contribue. Qu’est ce qui m’empêche d’ê parfaitement heureux si j’y mets toute mon application ?

Le b. est un idéal de l’imagination, il est par définition hors d’atteinte

« Le b. est la satisfaction de toutes nos indignations, tant en extension qu’en intensité et en durée » Kant Kant dit que cette notion du bonheur = un idéal de l’imagination. Hors d’atteinte car trop exigeant. De plus, l’imagination ne s’embarrasse pas de la possibilité effective d’une satisfaction de tous nos désirs ensemble. Ex. ê riche et célèbre & aspirer à la tranquillité.

Le b. est, dans les faits, inaliénable malgré nos efforts

1/ La réalisation du b. trouve des obstacles extérieurs • malchance • maladie • coup du sort • mauvaise volonté d’autrui 2/ La réalisation du b. se heurte à des