Le bonheur et le désir
Tous les désirs particuliers renvoi à cet état de contentement car le bonheur est la satisfaction de tous nos désirs. On se le représente comme un état de plénitude totale distinct
Le bonheur est irréductible à la simple satisfaction partielle et éphémère. Le bonheur serait donc un état de satisfaction tel que le temps, l’avenir n’aurait plus vraiment de sens.
Kant définit le bonheur comme « la satisfaction de toutes nos inclination tant en extension, en multiplicité, qu’en intensité, en degré et en durée.
Ce n’est donc pas qu’un idéal de l’imagination puisque même avec beaucoup de chance des désirs contradictoires ne pourrait être fait en même temps (chance = étymologie du mot bonheur)
I) Le bonheur est-il accessible ?
C’est une question non anodine dans notre société : on ne semble plus que jamais faire du bonheur un impératif (le bonheur, le bien être, c’est la valeur de notre société de consommation ≠ sacrifice individuelle au nom d’une cause qui nous dépasserait) Cela renvoi peut-être au mythe volontariste du sujet moderne pour lequel le malheur signifie son premier écher. Or, en réaction contre cette course effrénée au bonheur, on pourrait se tourner vers une pensée de la mesure et de la tempérance.
A) la réponse d’Epicure : une théorie véridique des désirs et un principe pratique. (page 562)
Dans la lettre à Ménécée, Epicure nous dit que le bonheur est accessible et qu’il faut même peu de chose pour être heureux. Il évoque un quadruple à l’esprit : - Il n’y a rien à