Le bonheur n'est-il qu'une illusion ?
Les anciens avaient déjà de leur temps défini le bonheur: pour Aristote il est un bien suprême qui ne réside pas dans les biens particuliers, bien qu'il puisse se réaliser à travers eux. Le bonheur est auto suffisant achevé et a un caractère fonctionnel. Il ne dépend pas que de l'homme mais aussi des circonstances extérieures. Aristote ne voit pas le bonheur comme une émotion ressentie pendant une courte durée mais plutôt comme un mode de vie rationnel et vertueux. De manière générale on estime qu'il y a du «bonheur» quand tous les désirs de l'individu sont comblés, et cela de manière continue dans le temps. C'est ainsi que l'on distingue «être heureux», qui n'est que furtif, du «bonheur» qui sous entend une continuité dans le temps. Ainsi, doit on considérer que le bonheur n'appartient qu'aux choses passée ? Il y a indéniablement quelque chose de personnel dans le bonheur: il s’agit presque de «vie privée». Néanmoins on peut obtenir le bonheur en utilisant cette «vie privée» pour critiquer une minorité de personne n'ayant pas l'esprit ouvert; comme le disait Kurt Cobain «J'aimerais être gay juste pour faire chier les homophobes.» cette citation montre bien qu'il aurait pu être heureux en n'utilisant que sa notoriété pour critiquer un état d'esprit d'un partie de la population. Sauf si l’on considère le «bonheur collectif» là où l’on doit répondre à la satisfaction de la communauté; c’est-à-dire d’un groupe d’individus vivant ensemble et qui partagent des buts, des valeurs et des traditions communes; à la satisfaction d’une majorité. Néanmoins, si l’on s’accorde sur cette définition du bonheur comme une sensibilité personnelle ou d’un groupe, on peut toujours se questionner quant à son existence: sur la possibilité que, finalement, le bonheur ne soit qu’une illusion. Une illusion c’est la représentation bienfaisante qui vient répondre à la satisfaction de désirs forts (allant jusqu’au fantasme), quand cette