Le bonheur
Le bonheur se caractérise en général comme un état de plénitude, de satisfaction mentale et corporelle. C'est un état durable de sérénité et de tranquillité. De prime abord, nous constatons que le bonheur, plus particulièrement sa recherche est une préoccupation universelle. Tous les hommes souhaitent avoir accès au bonheur, à être heureux, déjà pendant l'antiquité on ne cache pas le primat du bonheur dans la recherche philosophique.
Selon notre définition du bonheur, il se distinguerait donc du plaisir ponctuel, éphémère qui ne satisfait jamais durablement l'homme.
Ce concept de bonheur présente une difficulté qui embarrasse car il semble clair à définir mais inatteignable dans la réalité, tout le monde comprend cette notion, tout le monde sait que le bonheur est un bien mais peu d'hommes sont satisfaits de leur vie sur terre, il semble qu'il y ait une difficulté à être heureux réellement. La question est donc de savoir : quel statut faut-il donner au bonheur dans la vie des hommes?
Le bonheur est-il la fin suprême de l'action humaine? Les hommes vivent ils dans le but d'atteindre cet idéal de plénitude?
Mais ne faut-il pas s'éloigner de cette recherche du bonheur comme fin, et accepter, profiter de vivre sa vie faite de plaisirs éphémères?
Enfin, le bonheur n'est-il pas le résultat d'un travail humain, d'un effort de volonté? Ne faut-il pas vouloir son bonheur et y travailler pour être heureux?
Dans un premier moment, nous nous demandons si le statut du bonheur est d'être la fin de toute action humaine. Les hommes doivent-ils avoir pour fin idéale le bonheur et tout faire en vue de l'atteindre?
Nous constatons d'abord que pour Pascal dans les Pensées, le bonheur semble inaccessible mais c'est bien ce vers quoi tendent les actions humaines : « tous les hommes recherchent d'être heureux (…) c'est le motif de toutes les actions de tous les hommes ». Le but des actions humaines est donc la recherche du bonheur, cependant il