Le bonheur
On remarque ici que Rousseau combat se préjugé, selon lui c’est la satisfaction du désir qui paradoxalement est la cause du malheur. Il nous présente deux visions, l’une lors du manque de l’objet désiré, l’imagination permet alors de le rendre présent et de le modifier à sa guise. Et une seconde, quand on possède ce que l’on désire, et là on constate que la réalité ne peut égaler l’image qu’avait créée l’imagination.
Est-ce la réalisation, l’obtention de ce que l’on désire ou seulement le fait de désirer qui nous rend heureux ? Ce texte se présente en trois parties, une première où Rousseau nous dit que le bonheur est dans le désir plus que dans la possession. Ensuite l’auteur nous montre que l’homme est fait pour désirer puis finalement il finit par exprimer le fait que pour l’homme vivre, c’est de ressentir du désir et non de posséder l’objet du désir.
Dès le début, Rousseau énonce sa thèse, à savoir que celui qui aurait satisfait tous ses désirs ne serait pas heureux, combattant ainsi la représentation de l’opinion commune. Cette dernière est illustrée dans le texte de Platon Le Gorgias, où un sophiste persuadé que seul le tyran peut être heureux, du fait qu’il peut