II. Si le bonheur ne se trouve pas dans le plaisir, en quoi consiste-t-il ?

1. Le bonheur est difficile à définir et à ressentir.

Difficile à définir :
Parce qu’il y a beaucoup de critères qui définissent le bonheur
Parce qu’il est subjectif, c’est un sentiment.

← Schopenhawer (p 213 du livre)

Le bonheur est un sentiment neutre qui est donc difficile à ressentir, puisqu’on ressent plus facilement les souffrances que le calme propre au bonheur. Pour lui, le bonheur ce n’est qu’une succession de plaisir.

Paragraphe 4-6-9 dans la lettre à Ménécée. (Epicure)

Paragraphe 4 : Les dieux.
La plupart du temps on serait malheureux, car on aurait peur des punitions divines. Pour autant, les dieux ne peuvent pas atteindre les hommes car de nature, ils sont bons.

Paragraphe 6 : Epicure suppose que nous sommes malheureux à cause de la crainte de la mort. Or d’après lui, on ne doit pas avoir peur car elle n’est pas douloureuse. Malgré tout, Epicure semble oublier les souffrances qui l’accompagnent comme pour exemple, un malade et ses proches.

Paragraphe 9 : La peur de l’Avenir.
Epicure montre que nous sommes malheureux car nous avons peur de l’Avenir. Or d’après lui, même si nous ne maitrisons pas l’intégralité des choses qui nous entourent, nous pouvons quand même prendre notre avenir en main et influencer le cours des choses.

2. Le bonheur pourrait être dans la maitrise des techniques.

Certaines innovations techniques sont indispensables pour envisager d’être heureux, c’est le cas de la chirurgie, de l’automobile, du frigo ou encore du médicament.

3. Est-ce le rôle de l’état de nous rendre heureux ?

L’Etat peut aider au bonheur. (Ex : allocations)
Mais il ne peut intervenir dans la vie privée. (Car cela priverait les individus de leur liberté.)
Oui, l’Etat peut nous rendre heureux en limitant les autres (ex : communisme)
Non, en mettant des lois et des limites il prive de liberté.

III. Le bonheur demande des concessions