Le bonheur
Mais de quoi s’agit-il en fait ? Qu’est-ce qui fait le bonheur ? Chacun a sa propre réponse, que ce soit une idée précise ou un vague désir, mais il convient de se rappeler que les références dans lesquelles nous baignons ont beaucoup évoluées au cours du temps.
Pour trouver le bonheur, les philosophes ont très tôt été considérés comme des maîtres incontestés. Le but de la philosophie est de contribuer à la connaissance de l’homme et d’aider l’homme à se comprendre lui-même. « Connais-toi toi-même » nous dit Socrate, parce que connaître l’homme revient à lui proposer un bonheur à sa mesure, qui lui convienne et qu’il puisse atteindre par lui-même.
Épicure, préconisait une sorte de diététique des plaisirs, alors qu’à l’opposé, les stoïciens prônent un bonheur dans la morale.
Alors qu’est-ce qu’être heureux ? Comment définir le bonheur quand on ne parvient pas à dire précisément ce que l’on désire ? Nous pouvons énumérer les petits bonheurs (regarder un beau paysage, voir ses amis, jouir de « la première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules» Cela nous suffit-il ? Ce n’est qu’en faisant l’expérience du bonheur que nous pouvons dire ce qu’il est et toutes nos expériences heureuses sont aussi imprévisibles que particulières. La religion a, elle aussi, apporté sa pierre à l’édifice, le christianisme a représenté le bonheur sous la forme d’un Jardin des Délices, d’un paradis dont la représentation même a évolué au cours des siècles et avec elle l’idée de confier la réalisation de son bonheur à sa seule foi. .
Mais nous ? Comment pouvons nous espérer être heureux ? Faut-il courir après la réussite ? Ou profiter de la vie avant qu’elle ne nous échappe ? Comment se réaliser ? Existe-t-il des moyens infaillibles pour être heureux ? Le bonheur dépendrait-il d’avantage de la chance que de la