Le bourgeois gentilhomme plan du commentaire de texte acte iv scène 5.
I). Les comiques A. comique de gestes B. comique de mots
II). La ruse de Covielle / Préparation de la mascarade
A. la rapidité (préparation au nouveau rôle de MJ, Covielle metteur en scène : mise en abyme)
B. la flatterie
Covielle, déguisé en truchement turc (comique de costume) vient parler à MJ sur le fils du Grand Turc. Ici le valet se montre plus rusé que MJ.
• « Vous savez que le fils du Grand Turc est ici ? » : interrogation : MJ devrait le savoir. Caractère de réalité.
(pièce commandée par le roi, il avait dit qu’il devait y avoir une turquerie, qui était à la mode en France. La France et la Turquie étaient en conflit diplomatique. Soliman Aga, l’ambassadeur du Grand Turc avait été reçu à la cour de Louis XIV l’année avant. Tout le personnel qui devait le recevoir s’est habillé en turc, en particulier le roi. Le costume de Louis XIV faisait un étalage de richesse, des pierres précieuses… l’ambassadeur a dit que le cheval du Sultan était plus richement orné que le roi, Louis XIV. C’est à cause de ceci que Louis XIV voulait de mises en scène qui ridiculisent la Turquie. Les personnages sont fascinants par leurs costumes, mais ridicules par le langage).
La turquerie est attendue par le public depuis le début de la pièce.
« le fils du Grand Turc » : prononcé pour donner plus de force. Didascalies internes dans le texte, car s’est Molière qui l’écrit pour la jouer lui-même. (Comme racine ou Corneille)
• « Moi ? » : MJ se montre toujours ignorant.
• Répétition « tout » : intensifie + « magnifique » : adjectif mélioratif → importance.
• « Par ma foi, je ne savais pas cela » : MJ aime apprendre, il se réinstalle avec plaisir dans la position de quelqu’un qui veut apprendre quelque chose. // scène avec le maître de philosophie.
• « Ce qu’il y a d’avantageux pour vous » : Covielle va directement à ce qui lui intéresse, il ne va pas décrire le Turc.
• « Le fils du Grand Turc ? » : répétition par MJ.
Scène