Le bras
Le bras est désigne en anatomie le membre supérieur du corps humain, allant de l’épaule au poignet. C’est une extension d’un corps, d’un tout, comme il peut l’être pour une mer ou un cours d’eau.
Dans le Massacre des Innocents de Guido Reni, les bras forment un losange central mettant en évidence le rôle du bras dans l’action de l’homme. Sa longueur sert aussi bien à attraper la femme qui tente de réchapper à l’assassin (pour l’homme), qu’à protéger les nourrissons pour les femmes.
Le bras est donc le membre de l’action, toujours en mouvement dirigé par une volonté, c’est lui qui possède les muscles, l’énergie pour accomplir les pensées.
Le bras est-il capable de sortir de son rôle d’acteur de la pensée afin de jouer un rôle de faiseur de pensée ?
I- Le bras, un simple acteur de la pensée humaine
* Le bras est le moteur des actions de l’homme. En premier lieu c’est ce qui permet à l’homme d’effectuer des tâches qui le font survivre, comme le travail par exemple. L’homme commande et le bras exécute les ordres. Le bras droit d’un dirigeant exécute les ordres de celui-ci, c’est le cas de Rodrigue pour le roi d’Espagne
« Que peut-on m’ordonner que mon bras n’accomplisse ? » Rodrigue dans le Cid. * Il est muni d’articulations (le coude, l’épaule et le poignet) qui lui permettent d’exécuter différentes tâches. En effet, dans le Massacre des Innocents, le bras protège l’enfant en se pliant, tout comme sa force tue les nourrissons. * Mais le bras se définit dans sa pluralité, les actions d’envergure sont réalisées par des bras. Si le bras est symbole d’action chez l’homme, les bras sont symboles d’actions dans la société. Les ouvriers sont les bras de la nation, de la pensée de société. L’expression « on a besoin de bras ici » désigne le fait d’avoir besoins d’hommes pour réaliser une action nécessitant beaucoup d’énergie. Dans Germinal de Zola, les ouvriers représentent les véritables bras de M. Hennebeau et des Grégoire, le moteur de