Le buffet de rimbaud
Arthur Rimbaud est un symboliste. Il est né à Charleville, 19ème siècle. Il a sans doute écrit Le Buffet à Douai chez les tantes de son professeur de lettres alors qu’il n’avait que 16 ans. Ce poème est un sonnet en alexandrins. Il semble être d’une apparente simplicité grâce à ses sonorités, ses allitérations. Ce Buffet est-il pour Rimbaud une façon de se questionner sur ses origines ? Nous observerons dans une première partie la personnification du Buffet, puis dans une deuxième partie que ce Buffet est un vieil ami pour Rimbaud. Pour finir, nous verrons que ce buffet est témoin du temps qui passe
I. La personnification du buffet
Emploi de la seconde personne dans la dernière strophe : humanisation, dialogue.
Le buffet peut raconter les histoires qu'il contient, comme une vieille personne partagerait les histoires de sa vie.
Le buffet a une volonté : "tu voudrais" + emplois du conditionnel qui montre que c’est un échec vers 13
Le buffet est comparé à une vieille personne ("a pris cet air si bon des vieilles gens").
Allitérations en "ch", "v", "f" => impression de bruissement du buffet.
Allitération en "t" : porte qui s'ouvre => vie.
Ouverture du buffet mis en relief par « bruit » en contre rejet + impression de prolongement par l’adverbe « lentement » transition : Nous avons vu que pour Rimbaud le Buffet est une personne a part entier mais ce n’est pas tout un lien amical semble apparaitre entre eux.
II. Le buffet, un vieil ami
Passage de l’article indéfini ("un large buffet" vers 1) à l’article défini ("Le buffet" vers 3) pour marquer le rapprochement, l’entrée dans une intimité.
Rimbaud exprime une certaine sympathie envers ce buffet tout au long du poème ("air si bon").
L'emploi du "tu" plutôt que du "vous" fait paraître ce buffet comme un vieil ami de Rimbaud, ou un comme un grand-père aimé.
Champ lexical de la vieillesse : "vieux", " flétries", "grand'mère"...
Vieillesse renforcée par la redondance "vieilles vieilleries"