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Peux-tu les corriger ?
Il était trempé et tout boueux , il avait faim et il était gelé,et un vent féroce lui glaçait les yeux. Mais les Autres étaient en train de tenter une manoeuvre d’infiltration: la moindre position tenue par une sentinelle devenait un élément vital du dispositif d’ensemble .
Il restait donc en alerte, le doigt sur la détente.A cinquante mille années-lumière de chez lui, il faisait la guerre dans un monde étranger, en se demandant s’il reverrait jamais son foyer.
Et c’est alors qu’il vit un Autre s’approcher de lui, en rampant! Il tira une rafale .L ’Autre fit ce bruit affreux et étrange qu’ils font tous en mourant, et s’immobilisa. Il frissonna en entendant ce râle, et la vue de l’ Autre le fit frissonner encore plus. On devrait pourtant en prendre l’habitude,à force d’en voir, mais jamais il n’y était arrivé. C’étaient des êtres vraiment trop répugnants, avec deux bras seulement et deux jambes , et une peau d’un blanc écoeurant, nue et sans écailles! Fredric Brown (extrait) – Paru en 1958 dans « Lune de Miel en Enfer » (Présence du futur, Denoèl), repris dans l’anthologie « Histoires de Guerres futures » (Livre de Poche).
voici le texte:Il était trempé et tout boueux, il avait faim et il était gelé, et il était à cinquante mille années-lumières de chez lui.
La lumière venait d'un étrange soleil bleu, et la pesanteur double de celle qui lui était coutumière, lui rendait pénible le moindre mouvement.
Mais depuis plusieurs dizaines de milliers d'années, la guerre s'était, dans cette partie de l'univers, figée en guerre de position.
Les pilotes avaient la vie belle dans leurs beaux astronefs, avec leurs armes toujours plus perfectionnées. Mais dès qu’on arrive aux choses sérieuse, c’est encore au fantassin, à la piétaille que revient la tâche de prendre les positions et de les défendre pied à pied. Cette saloperie de planète d’une