En tant que fondateur et responsable du Cercle Bleu, j'ignore les raisons qui font que les médias n'évoquent pas le rôle particulier que remplit ce mouvement, depuis sa création en 1992.

Seuls l'Agence de Biomédecine et l'ADOT sont, régulièrement, présentés comme des interlocuteurs concernés par le problème de la pénurie d'organes naturels ou artificiels.
Les deux s'emploient à justifier la loi actuelle, bien qu'à l'évidence, elle ne solutionne pas ce problème vital.

La situation est, en effet, particulière.
Diffusion de "cartes de donneur" qui sont présentées comme non valables, et, ce, pour trois raisons.
La première est que ces cartes sont contraires à la loi, loi qui spécifie que "ne rien dire est acceptation du don". Alors pourquoi une carte de donneur!
La deuxième est qu'elles ne sont pas enregistrées sur un fichier!
La troisième est que la loi demande à tout citoyen de recevoir une information objective qui lui permettra de prendre une "décision éclairée", mais ce n'est pas compatible avec la fonction de l'Agence de Biomédecine qui est la promotion du don d'organes!

Seul, le Cercle Bleu informe sans moraliser ni culpabiliser. La formulation de la carte qu'il diffuse en est la preuve: les deux possibilités (POUR ou CONTRE) sont visibles et visibles.

Le Cercle Bleu a créé le seul symbole évoquant le problème du positionnement à l'égard du prélèvement d'organes.
Symbole repris par les autocollants placés sur véhicule pour faciliter la tâche du Corps médical, en cas d'accident, ainsi que par les panneaux, à l'entrée des villes, qui signalent, eux, le "Chemin de Saint-Jacques du civisme".

Dernier apport, sa "Carte d'urgence", créée sur i-phone, qui sera, demain, l'auxiliaire des Services de santé ou de secours.

A quand la réunion de ces trois structures, dans un esprit d'efficacité et de convivialité, dans l'intérêt des malades?
N'est-ce pas leur vocation, même si elles agissent par des voies différentes?