Le cerf
Sa morphologie laisse penser que c'est un animal de milieu semi-ouvert à ouvert, mais il s'est réfugié dans les grands massifs forestiers.Son territoire vital est estimé être de 1000 à 5000 ha ; 3000 ha en moyenne, ce chiffre variant considérablement selon la productivité du milieu. Ces animaux se déplacent parfois sur de longues distances (plusieurs dizaines de kilomètres) La fragmentation forestière peut donc leur nuire, mais elle semble pouvoir être compensée par des écoducs judicieusement placés (au dessus d'autoroutes ou de TGV par exemple).
Le cerf élaphe est répandu en Amérique du Nord, en Europe, et dans le nord de l'Asie. Il a été introduit et est élevé pour sa viande dans certains pays (Nouvelle-Zélande par exemple)
En France, il est aujourd'hui commun ou redevenu commun dans plusieurs régions. Parmi les grands massifs à cerf, citons : la Petite Pierre (Bas-Rhin), site d'étude de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage le massif de Châteauvillain- Arc-en-Barrois (Haute-Marne) Chambord (Loir-et-Cher) (réserve de chasse) la forêt de Compiègne (Oise)
Le cerf a parfois été trop chassé ce qui a conduit à sa disparition d'une grande partie de la France, et les populations menacées de certains massifs ont dû être reconstituées par réintroduction de l'espèce (dans la forêt de Paimpont en Bretagne ou de Mormal dans le nord par exemple).Dans les forêts françaises, à la suite de la disparition de ses prédateurs naturels et à des plans de chasse le favorisant (la chasse au grand gibier constitue souvent plus de 50 % du revenu des forestiers, là où il est présent), les cerfs seraient passés de 40 000 en 1983 à 100 000 et plus en