Le chêne et le roseau

750 mots 3 pages
I. La parole du Chêne

Dès le vers 2, le chêne engage le dialogue. Il y a alors déjà une notion de domination, par l’initiative de la parole.

Nous remarquons une certaine fierté du chêne, avec la quantité, le registre soutenu et les effets de syntaxes. Le chêne possède également le pouvoir, avec les hyperboles et l’usage de la première personne.
Au vers 7 (« Cependant que mon front, au Caucase pareil, »), nous remarquons une métaphore hyperbolique ayant pour but de démontrer la prédominance du chêne. Il est alors, dès ce moment, élément de force et de protection.

Il y a dès lors installation d’un champ lexical de la protection et de la force, avec les expressions « non content d’arrêter les rayons du soleil », « brave l’effort de la tempête », « tout me semble zéphyr », « je couvre », « je vous défendrais ». Cela peut faire figure d’arrogance.

De plus, le chêne en arrive à dénoncer la nature pour le fait que le roseau, différent de lui, est constamment « bousculé » :
- vers 2 : accuser la nature,
- vers 11 : si vous naissiez,
- vers 15 : mais vous naissiez,
- vers 17 : nature bien injuste.
La nature est donc ici accusée, mais le chêne, entre autres, en dénonçant la nature, dénonce de même le destin, pourtant inéluctable.

Le chêne énumère les difficultés du roseau, et cherche à comparer, au vers 10 (« Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. »), avec une césure à l’hémistiche antithétique qui marque bien l’opposition.

Pour finir, le chêne éprouve de la compassion envers le roseau. Cette compassion paraît hypocrite, moqueuse. Au vers 14, il propose ses services au roseau, mais ne peut rien faire. Il fait son propre éloge.

Le dialogue du chêne montre donc en lui un désir de domination, d’écrasement, avec tout de même de la compassion pour le roseau, qui lui répond alors.

II. La parole du roseau

A partir du vers 18 jusqu’au vers 24, c’est au tour du roseau de parler, de répondre aux phrases du chêne. Nous remarquerons que son

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