Le chant des partisans - analyse.
I. Contexte historique :
Dès 1941, la résistance débute dans l’ensemble des pays occupés.
En France, en 1943, la mise en place du STO (Service du Travail Obligatoire) et de la milice par Darnand ainsi que l’amplification des rafles réactivent la résistance.
La résistance devient donc plus importante et s’organise en FFI ou Forces Françaises de l’Intérieur. On peut souligner le rôle notoire des FTP ou Francs-Tireurs Partisans (communistes) au sein de la résistance.
II. Explication historique du chant :
Ce chant met en évidence l’intensification de la résistance et la volonté de libérer le pays.
Il s’agit par ailleurs de rechercher tous les termes mettant en avant la période sombre de l’occupation de la France.
Strophe 1 : « le vol noir » fait référence aux stukas (avions de guerre allemand) et « noir » à l’uniforme SS. « Les corbeaux » sont les soldats allemands qui pillent le pays et vivent sur le dos des Français, ils sont donc décrits comme des charognards.
« Les cris sourds » soulignent la répression sur les opposants et résistants (« le parti communiste » en est l’une des premières victimes, il devient d’ailleurs le parti des fusillés).
« Le pays qu’on enchaîne » nous montre la volonté d’écraser toute opposition mais aussi la montée de la résistance dès 1942 et l’existence de maquis comme celui du Vercors ou celui d’Ecot, dans la région de Montbéliard.
Le chant souligne également l’alliance du peuple français contre l’occupant nazi : le terme « ouvriers » montre que les usines sont à la solde des nazis et le terme « paysans », les réquisitions de bétail et de récoltes. Il s’agit donc pour ces deux groupes de se battre et d’entrer dans la résistance.
Cette dernière prend la forme de guérilla afin d’harceler, de déstabiliser l’ennemi et de le vaincre.
Strophe 2 : On peut y voir tous les moyens mis en œuvre par la résistance : les armes blanches, les explosifs, les fusils. La résistance est donc organisée