Le chant des partisans
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ? Ohé partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme ! Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades, Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades ; Ohé les tueurs, à la balle et au couteau tuez vite ! Ohé saboteur, attention à ton fardeau, dynamite ...
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons, pour nos frères, La haine à nos trousses, et la faim qui nous pousse, la misère. Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves. Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève.
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait, quand il passe ; Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place. Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes, Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté vous écoute.
LE CHANT DES PARTISANS
PRESENTATION DE L’ŒUVRE
Cette chanson a pour titre « le Chant des partisans ».
Cette oeuvre appartient aux domaines de l’art du son et de la parole car c’est une chanson engagée.
La mélodie, qui existait déjà au moment de la révolution Russe, et a été reprise par la compositrice Anna Marly qui compose la musique et les paroles originales dans sa langue maternelle, le russe en 1943.
Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon, deux auteurs ayant quitté la France pour rejoindre les Forces françaises Libres à Londres, remanient les paroles pour le texte Français.
Le 30 mai 1943, il est chanté pour la première fois par Germaine Sablon, qui l'enregistre pour le film de propagande Three songs about résistance (d'Alberto Calvacanti)1.
Devenu l’indicatif de l’émission de la radio britannique BBC fois, Honneur et Patrie1, puis signe de reconnaissance dans les maquis.
Largué par la Royal Air Force sur la France occupée, et écouté