Le chant des partisans
Le chant des partisans est un chant de guerre, écrit par Joseph Kessel* et son neveu Maurice Druon*. La mélodie est d'Anna Marly*, qui est d'origine russe. A l'origine, c'est un chant de lutte en Russie qui sera adaptée en Français en 1943 à Londres. Elle deviendra l'Hymne de la Révolution française* pendant l'occupation par l'allemagne nazi* (de 1940 à 1942).
Le chant des partisans date de 1943. En 1943, au niveau international, les Alliés* prennent le dessus sur l'Axe* après des victoires décisive (victoire de l'URSS à Stalingrad; victoire americaine à Midway et Guadalcanal dans la pacifique; victoire anglaise en Afrique à el-Alamein). En france en 1943, le régime de Vichy met en place le STO* et la Milice multiplie les rafles* auxquelles s'ajoutent la dégradation des conditions de vie et l'invasion de la zone libre en novembre 1942; ce contexte provoque l'afflux de nouveau résistant. La résistance interrieur s'organise en FFI (Forces Française de l'Intérieur).
Ce chant met en évidence l’intensification de la résistance et la volonté de libérer le pays.
Il s’agit par ailleurs de rechercher tous les termes mettant en avant la période sombre de l’occupation de la France.
Première strophe : « le vol noir » fait référence aux stukas (avion de guerre allemand) et « noir » à l’uniforme SS. « Les corbeaux » sont les soldats allemands qui pillent le pays et vivent sur le dos des Français, ils sont donc décrits comme des charognards.
« Les cris sourds » soulignent la répression sur les opposants et résistants (« le parti communiste » en est l’une des premières victimes, il devient d’ailleurs le parti des fusillés).
« Le pays qu’on enchaîne » nous montre la volonté d’écraser toute opposition mais aussi la montée de la résistance dès 1942 et l’existence de maquis comme celui du Vercors ou celui d’Ecot, dans la région de Montbéliard.
Le chant souligne également l’alliance du peuple français