Le chevalier, la mort, le diable
Le christianisme est au cœur du moyen âge, il dicte une manière de vivre aux individus de la période. Dans le tableau "Le Chevalier, la Mort, le Diable", il y a, tout d'abord, un Chevalier, symbole de foi et de bravoure. Il désire atteindre Jérusalem, cité céleste. Mais pour cela, il doit effectuer une sorte de pèlerinage et donc faire face au mal qui règne en lui. C'est par le chemin empli de ses erreurs qu'il doit passer, afin de se laver de tout pêcher et, enfin, d'entrer dans le palais éternel.
Le deuxième personnage est le Diable, vil et cruel. Il est présent dans le but d'attirer le chevalier dans les entrailles de la mort. On remarque qu'il tient dans sa main droite un sablier, signe du temps qui s'écoule et qui nous échappe. Celui-ci représente la durée de vie, le temps qu'il reste au Chevalier avant de tomber dans les ténèbres s'il n'atteint pas son but. Mais ce dernier doit garder la tête haute et résister à la tentation que lui inflige le Diable.
Le paysage qui entoure le chevalier est dévasté et impropre. Parcourir un tel chemin est un obstacle à la foi d'un homme. Le tout est de garder les yeux fixés sur notre but, la récompense spirituelle d'un si long périple est au bout du chemin. Tout est mort, la nature perd sa beauté face au fléau qu'est le mal. Seul Jérusalem demeure, grande et sereine, de son ciel surplombe la profondeur des enfers.
Une vie parfaite n'existe pas, elle contient toujours des épreuves comme des leçons. La leçon que ce tableau nous apporte est