Le chomage au burkina faso
Une deuxième malchance pour cette diplômée, le BEP en poche. Ironisant sur son propre sort, elle lance : « le lundi dernier (le 9 juillet 2012), j’ai tiré un non » Il s’agit d’un principe de tir au sort, où les candidats tirent entre un oui et un non. Et ce sont ceux qui tirent le oui qui compétissent pour le poste demandé. Arouna Ouédraogo, environ 30 ans, a pris part à ce concours.
Il s’agit d’une offre de la Sonabel qui voulait 25 candidats pour 5 postes. Selon M. Ouédraogo, il y avait environ 950 postulants. Certains n’avaient pas leurs diplômes conformes (minimum le BAC ou le BEP étaient exigés). De ce fait, environ 650 candidats ont tiré entre le oui et le non. « J’ai été là-bas (à l’ANPE) de 7h à 14 h et j’ai tiré non » a dit ce titulaire d’une maîtrise en économie. Il semble ne pas être surpris de son résultat. « En fait, j’avais beaucoup de chance de tirer un non, parce qu’il n’y avait que seulement 25 oui à tirer pour 650 candidats » Pour ces chercheurs d’emploi, « il faut un lendemain meilleur » pour citer madame Ouédraogo. Chaque jour, ils font la navette entre la maison et l’agence pour l’emploi. Pacôme Zongo est un jeune homme de 26 ans.
Il est venu pour prendre « la carte de demandeur d’emploi » de l’ANPE pour pouvoir postuler à des offres de son profil. Niveau terminale, il n’a que son BEPC en