Le Cid - Corneill ; Incendies - Wadji Mouawad
1 Question
Le corpus est composé de deux textes : un extrait de Le Cid, de Pierre Corneille publié en 1637 ainsi qu’un extrait de la pièce Incendies, de Wadji Mouawad (publié en 2003). Ainsi que d’un document iconographique : une affiche pour la pièce de théâtre Violences – Corps et tentations, de Didier-Georges Gabily. Ces trois documents ont pour thème la violence et la guerre.
Lorsque l’on analyse ces trois documents, la première chose qui nous frappe est la violence des propos ou de la mise en scène. Cependant, chaque texte est différent de par ses procédés. Nous avons d’abord le texte de Corneille : Le Cid. Cet extrait est un récit du combat de Rodrigue, et les espagnoles contre les mores. Le texte évoque la violence notamment grâce au champ lexical de la guerre : « Carnage », « sang », « pillage » ainsi que le champ lexical de la mort : « mourir », « ténèbres « etc. Cette violence est aussi distincte grâce à la métaphore hyperbolique « des ruisseaux de leur sang » ainsi qu’à d’autres métaphore : « champs de carnage », « d’horribles mélanges ». Enfin, la personnification de la mort (« ou triomphe la mort ») fait preuve de l’esprit de violence qui plane tout au long du texte. Le second texte, contrairement au texte A, dévoile une violence avec simplicité. Les paroles du soldat sont brutes et violentes. Nous pouvons alors noter la présence importante du champ lexical du combat : « couteau », « corps à corps », « cogner », « les saigner ». Le soldat ne déforme en aucun cas ses idées, il a pour envie de créer un sentiment de peur. Il est facilement comparable à un tueur en série, sans compassion ni sentiment. Quand on regarde l’image, on est tout de suite attiré par la tache rouge qui domine le cadre. Elle pourrait s’apparenter à du sang. Ensuite, on peut distinguer un homme, qui nous fait dos, portant un fusil. Il y a donc un rapprochement avec la guerre. Enfin, la couleur de sa représentation, le noir, évoque le deuil, le malheur, ou la mort. De