Le cid
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Examinons tout d’abord le thème dominant de cette scène : les rangs sociaux. Tout au long de la scène, M. Jourdain évoque qu’il ne veut rien d’autre qu’un gentilhomme comme gendre, ce qui est totalement à l’encontre des idées de la famille à l’époque, vu que lui-même, ne fait pas partie de cette classe grandement surestimer. Dans la scène, Nicole, la femme de ménage de la famille Jourdain, insiste sur le fait que le rang social d’une personne ne veut pas forcément dire intelligent : « le fils du gentilhomme (…) le plus sot dadais que j’aie jamais vu.» En utilisant cette insistance, Nicole essaie de persuader le drapier que les nobles ne sont pas toujours brillants, et que Lucille mérite « un mari qui lui soit propre». Comme M. Jourdain est obstiné, il ne veut rien entendre et il dit à sa bonne de se taire tout en la traitant d’impertinente. Ainsi, comme l’explique l’exagération suivante Lucille ne sera pas à l’aise en étant marquise :« elle manquât par mégarde à saluer quelqu’un du quartier, on ne manquerait pas aussitôt de dire cent sottises.» En exagérant ceci, Mme. Jourdain tente de convaincre son mari que leur fille va être méprisée par les habitants de son bourg. En insistant sur les rangs sociaux et en exagérant sur le malheur de Lucille, l’influence de la famille ne peut rien contre les idées préconçues du bourgeois. Ensuite, voyons si la demande en mariage va pouvoir être accordé à Cléonte. Au début de la scène, Cléonte se présente à Monsieur Jourdain et lui demande la main de sa fille, pour éventuellement faire partie de la famille. C’est en insistant que Cléonte fait la demande au père de son amoureuse : «l’honneur d’être votre gendre est une faveur glorieuse que je vous prie de m’accorder.» À cette époque, le père de famille était le filtre du futur époux de leur fille, ce qui n’a pas échappé au bourgeois, car il lui demande aussitôt s’il fait partie du rang des nobles. Cléonte lui répond avec une métaphore qui brouille sa classe social et qui fait