Le Cid
Joachim Du Bellay, Les Regrets, "Quand d'une douce ardeur" sonnet 178.
-Joachim Du Bellay, né en 1522 et mort en 1560, humaniste et poète. Famille aisée, oncle puissant: Cardinal Jean Du Bellay à Rome près de la cour papale. Etudes de droit à Poitiers, rencontre avec Ronsard. Etude de langue ancienne (grec et latin). En 1547: La Défense et illustration de la langue française.
-1553: Jean Du Bellay lui propose de venir à Rome, il accepte, pensant accéder aux biblio, s'enrichir. Il y reste 4 ans, chargé de prendre des rdv importants, gere des finances. Il s'ennuie, "pas le temps d'écrire, de lire, de visiter". Il écrit donc en 1558 Les Regrets, 191 sonnets. Journal intime, faux éléments volontaires. Veut se démarquer de la Pléiade. 4 parties: présentation de son nouvel art poétique, sonnets élégiaques, satiriques et encomniastiques.
-Sonnet 178, encomniastique, éloge de Marguerite de France (soeur d'Henri II) qui a aidé les auteurs, protectrice d'art, soutien de Du Bellay, sa mécène. Sonnets 174 à 190 pour elle. Adressé à Melin de Saint Gelais: critique beaucoup, ne s'entendent pas: prétexte pour lui écrire et faire l'éloge de Marguerite et de la religion. 2 quatrains en rimes embrassées et 2 tercets en rimes suivies puis embrassées en alexandrins.
LIRE LE TEXTE I] Un hommage à Marguerite de France A: la divinisation de Marguerite
-Chps lexical de la divinité. Gradation ascendante "princesse, adorer, celeste, Déesse". Relation de proximité: "ma princesse" déterminant posséssif. Insite sur l'éloge, perfection, perd son humanité pour sa divinité: gérondif: "louant". Rime sémantique: "princesse/déesse"
-Enjambement sur les trois premiers vers, sans paus: montrer la rapide transformation. Allitération en d et s: déesse. Ternaire: "adorer, celeste, déesse": louange totale. B: Marguerite: la Muse du poète
-Source d'inspi: déter poss: "ma Muse". Uni toujours à elle: le "je" et "elle": "je craindrai/sa grande