Le clézio
Extrait de « la ronde et autre faits divers » de Le Clézio
Le thème de la cité est assez moderne. C’est plus vers le XIX° siècle qu’il commence à apparaître dans la littérature. Son développement étant lié à celui de l’industrialisation, de la mécanisation, et à l’exode rural, l’immense cité urbaine n’est pas toujours bien vue.
Dans « la ronde et autres faits divers » de Le Clézio montre cette ville moderne quelque peu inquiétante, désertique, et inhospitalière.
Cette cité HLM n’est-elle pas inhumaine ? Ou dangereuse pour l’homme ? Nous pouvons donc nous interroger si l’humain a sa place dans un tel lieu sans vie.
Lors de la description de la cité par Le Clézio, on peut remarquer que le champ lexical de la nature est assez présent, seulement, la nature en elle-même est absente de la cité, car elle est utilisée juste pour être contrarié. En effet, lorsqu’il parle du « fleuve », celui-ci est « sec » (l.1), les « grandes falaises » sont faites « de béton gris » (l.2). Il y a aussi une grande absence de fertilité, « sec » (l.1), « crémation » (l/5-7-21), « terre craquelée » et « géranium brulé » (l.27) le démontrent. La distance avec la nature est renforcée par l’anaphore ligne six « ici, on est loin de la mer, loin de la ville, loin de la liberté, loin de l’air »
La cité est perçue comme démesurée, immense. L’hyperbole accentue cette idée avec « dizaines d’immeubles » (l.2), « grandes falaises » (l.2), « grands immeubles » (l.9), « milliers de fenêtres rectangulaires » (l.10), « grands parkings » (l.11), « grandes murailles » (l.17) ou encore « perdu dans l’espace » (l.25) qui montre la taille considérable du lieu.
Cette cité est aussi effrayante par son côté sans vie. On peut remarquer l’absence de la vie humaine, avec « loin des hommes » (l.6), « déserte » (l.7), « personne » qui lui est assez répété ( l.9-10-11-13), le fait que l’humain soit à peine perceptible, avec par exemple « ceux qui vont et viennent » (l.14). Il y