Le Classicisme et le r gne de Louis XIV
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Le Classicisme et le règne de Louis XIV (1661-1715)Un peu d’histoire…
On pourrait dire qu’au début le Baroque et le Classicisme coexistent: l’époque est la même, il s’agit d’une période troublée… mais il ne faut pas oublier qu’ au même temps, il y a un mouvement de centralisation du pouvoir. La noblesse perd de plus en plus de pouvoir et la bourgeoisie s’enrichit et appuie le roi. Avant 1660 la littérature reflète l’indécision entre l’ordre et la liberté, mais après l’avènement de Louis XIV en 1661 le climat change et il se reflète aussi en littérature. Le règne de LXIV est l’un des plus longs de la monarchie : 54 ans. Quand il accède au pouvoir L XIV a 23 ans. Louis incarne la monarchie absolue et achève ce qu’avaient commencé les rois qui l’ont précédé : l’affirmation du pouvoir royal et de l’état.
Louis XIV, en effet :
1. vient au bout de l’anarchisme de la noblesse féodale en la réduisant à devenir un simple entourage de courtisans qu’il fait vivre dans « la cage d’orée » de Versailles : ici la cour vit dans l’éclat de ses fêtes et de son luxe et se ruine, car L XIV les incite à dépenser toujours plus en les contrôlant grâce aux contraintes d’une étiquette pointilleuse. Il éloigne les collaborateurs infidèles (comme Fouquet) et s’appuie à la noblesse de robe ou à la bourgeoisie, (comme Colbert qui s’occupe de l’économie ou Louvois, qui organise une armée forte et novatrice).
2. contrôle la religion : il ne supporte pas la communauté protestante qu’il ressent comme « un état dans l’état » ; il fait donc sentir son autorité de plus en plus en limitant les droits dont jouissent les Protestants jusqu’à arriver à révoquer l’Edit de Nantes en 1685 : les Protestants deviennent des hors-la-loi et ils choisissent l’exil en Suisse, aux Pays Bas et en Belgique…or, comme beaucoup d’eux étaient des industriels et des banquiers ou négociants, la perte économique pour la France fut énorme… et une grosse erreur !
3. travaille à la suprématie de la France en Europe en