Le code noir
Introduction :
Au 18e siècle, en France, sous le règne de Louis XIV, de fortes inégalités sociales persistent. En effet, il y a de nombreuses injustices comme par exemple, celles entre les différentes classes sociales : la noblesse, le clergé et le tiers-état. Nous pouvons aussi dire que certaines catégories étaient délaissée par la société telle que les esclaves, les femmes ou d’autres encore. Durant cette période la colonisation a joué un rôle important, et va marquer l’esclavage. Nous verrons donc comment ils étaient traités injustement et nous évoquerons, le code noir, qui était un édit royal comportant 60 articles. Il constituait en quelque sorte le statut juridique de l’esclavage.
Le code noir.
Le code noir de l’esclavage a été concocté par Colbert, sous les ordres de Louis XIV, au profit des colons, notamment aux Antilles, en Louisiane, en Guyane et à la Réunion…Il a été promulgué en mars 1685. Aboli par la Convention en 1794, l’esclavage fut rétabli en 1802 par Bonaparte et les dispositions du Code noir furent intégrées au Code civil en 1803. C’est un des textes les plus monstrueux de notre histoire qui considère que l’humain de race noire n’est qu’une marchandise, qui met en place tout un arsenal répressif avec des sévices sadiques, qui rend criminelle la liberté de l’esclave.
Cette ordonnance tranche le débat juridique sur le statut des enfants métis, considérés tantôt comme esclaves, tantôt comme homme libre, à une époque où la condition des personnes était héréditaire. Ce texte règle donc la vie des esclaves noirs dans les iles françaises. Bien que l’esclavage n’existe pas sur le sol français, ses rédacteurs entendent aux esclaves le droit commun des coutumes du royaume selon lequel l’enfant suit la condition de son père, en particulier pour tout ce qui concerne le statut civil, et la nationalité.
Les esclaves qui étaient dans les îles devaient être baptisés et instruits dans la religion de leur maîtres (catholique, apostolique et