Le cogito
A partir du présent texte, l’on peut déduire la théorie du « cogito ergo sum ». Effectivement, au moyen d’une minutieuse explication, Descartes expose sa thèse, autrement dit le « je pense donc je suis ». Une théorie qui sans nul doute, reste l’un des pilliers les plus fameux de la philosophie cartésienne.
Toutefois, ici lors de cette déclaration ou affirmation de l’énoncé du « cogito ergo sum », se pose la question tout au long du texte, de l’expérience du doute. C’est d’ailleurs au nom de la notion de Vérité, que se construit l’argumentation du philosophe. On peut dès alors se poser la question suivante: en quoi ce fragment repose t’il sur ce concept de véracité ?
C’est à travers l’étude de cette question centrale, que l’on sera en mesure d’affirmer ou réfuter la thèse qu’énonce Descartes. Pour ce faire, il convient de montrer, voire démontrer par quels moyens, ce dernier parvient à faire du « cogito » une vérité inéluctable. Une vérité inéluctable qui trouve sa définition dans le concept de doute méthodique.
Par conséquent, nous analyserons le texte selon les différentes parties qui correspondent au découpage du texte, lesquelles sont respectivement : tout d’abord de l’énonciation de la thèse du « cogito ergo sum », à l’explication du principe en deux sens, enfin, la conclusion ou la séparation de l’âme et l’esprit.
« Pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose ».Toute personne selon la théorie de Descartes est capable ou apte à penser. Autrement dit, il s’agit d’une faculté intellectuelle propre à l’être humain. Descartes donne à la pensée une acceptation bien plus large : penser c’est non seulement douter, mais aussi comprendre, vouloir, porter des jugements, imaginer ou encore sentir. D’autre part, cette notion de pensée se confond pratiquement avec la conscience. Pratiquement, puisque la pensée est l’émanation