Le comique au théâtre ne vise t'il qu'a faire rire
GILBERT
DISSERTATION.
Avant tout, le comique est un registre visant a procurer une sensation de détente et de divertissement, chez le spectateur, ou le lecteur. Pour ce faire, les auteurs emploient différents moyens. Mais à travers ces moyens, n'y a t-il seulement l'envie de faire rire ? Ou bien le comique a-t-il d'autre fonction ? Ceci fera l'objet de notre dissertation.
En nous appuyant sur les textes du corpus, le bourgeois gentilhomme, de Molière, écrit en 1670, on purge bébé, de Feydeau, publiée en 1910 et enfin, la leçon, de Ionesco, réalisé en 1951, ainsi que sur nos connaissances littéraires, nous répondrons a la problématique en commencant par traiter, dans une première partie, pourquoi et comment le comique fait-il rire, et dans un second temps, qu'il sert aussi à faire passer un message, bien souvent de l'ordre de la critique.
Le comique a pour fonction principale de faire rire le lecteur ou le spectateur, c'est à dire de faire ressentir un sentiment de gaitée. Pour ce faire, il joue beaucoup sur les aspects visuels de la pièce, nottament dans les représentation théâtrale, mais aussi grâce aux didascalies, lors d'une lecture. En effet, ils utilisent différentes sortes de comique.
Tout d'abord, le comique de situation. Lorsqu'un personnage se trouve dans une situation embarassante, comme par exemple, dans l'extrait de Tardieu «un mot pour un autre», lorsque le mari, se trouvant chez sa maitresse, voit sa femme entrer dans la pièce. Le mari est embarassé et ne sait plus ou se mettre, ce quiproquo rend la situation comique.
Ensuite, le comique de geste. Les positions ridicules d'un personnages par exemple, le ton de la voix, les expressions du visage etc... Beaumarchais, auteur du 19ème, met en scène Chérubin, dans «le mariage de Figaro», auquel il associe un comportement puéril, il se jette sur le lit, se cache derrière un fauteuil. Souvent, la gestuel adoptée par le metteur en scène ou l'auteur lui-même influe sur l'effet