Ce groupement de texte, constitué de quatre extraits de comédie, comprend deux pièces de Molière, Dom Juan et Les Fourberies de Scapin, une pièce de Marivaux, L’île aux esclaves et une pièce de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro. Ces trois auteurs, bien qu’étant de courants littéraires différents, dépeignent tous la relation entre le maître et le valet. Nous allons donc montrer que ces extraits cherchent à la fois à faire rire le spectateur mais aussi à le faire réfléchir sur la relation maître valet. Le comique est présent sous différentes formes dans ces extraits. Tout d'abord le comique de caractère est très présent dans les Fourberies de Scapin où le maître Géronte est tellement avare qu'il ne peut supporter de donner cinq cents écus pour « sauver » son fils. « N'est ce pas quatre cents écus que tu dis ? »(l.125) « Cinq cents écus ! N'a-t-il point de conscience »(l.84). Molière l'associe au comique de répétition « Que diable allait t-il faire dans cette galère ? » (l.49,65,78,94,111,129, 170) lorsque Géronte s’aperçoit qu'il devra débourser une grosse somme. Dans les quatre textes, on observe un comique de situation et un comique de geste. Dans Dom Juan, Sganarelle s'embrouille avec ses idées, il commence à gesticuler et finit par tomber à terre, ce qui le rend ridicule. « Bon ! Voilà ton raisonnement qui a le nez cassé »(l.114). Dans les Fourberies de Scapin, la scène commence pas une course entre Géronte et Scapin qui faisait semblant de ne pas le voir mais aussi lorsque par pure avarice Géronte n'arrive pas à lâcher sa bourse et repars comme s'il l'avait donnée « Non, vraiment, vous l'avez remis dans votre poche »(l.166). Dans Le Mariage de Figaro c'est un quiproquo qui peut faire sourire. Figaro est persuadé que sa promise a donné un rendez-vous au Comte Almaviva son maître alors que c'est pour le piéger. Dans L’ Ile aux esclaves c'est plutôt, le retournement de situation, le changement de comportement d' Iphicrate qui fait rire « Ce