Le comique
Sommaire
1-Introduction
2-La comédie antique
3- La commedia dell’arte
4- Le théâtre comique français
5- Du salon au boulevard
6-Cinéma, music-hall, café théâtre ou…télévision
7- Les clowns
Introduction
Une procession burlesque ; des hymnes racontant les aventures de Dionysos, dieu du vin et de l’Ivresse, que peu à peu, spontanément, prêtres et fidèles accompagnent de gestes ; un bouc sacré couronné de feuillage… Mais qui est donc cette étrange manifestation ? C’est la naissance, en Grèce au 4eme siècle avant notre ère, du théâtre européen, et plus particulièrement de la comédie !
La comédie antique
Les premières comédies grecques, nées de cérémonies bachiques et de traditions de fêtes populaires ambulantes, ont longtemps conservé des traces de leurs origines satiriques à l’égard des mœurs du temps. Au début du 4e siècle av. J.-C., Aristophane continue d’interpeller directement ses spectateurs. Il s’attaque aux hommes politiques, aux artistes, aux philosophes, etc. Dans les gestes comme dans les mots, la grossièreté figure parmi les principales sources de comique.
Mais, peu à peu, le théâtre évolue. Des auteurs comme Ménandre mettent en scène la vie quotidienne. On voit apparaitre les types que l’on retrouvera tout au long de l’histoire de la comédie : jeune homme amoureux, père sévère, serviteur (esclave) rusé aidant son jeune maître au détriment du vieillard, etc.
Le ton a également changé : les obscénités, liées au culte de Dionysos, cèdent la place à des plaisanteries beaucoup plus délicates, que les Romains, admirateurs de l’art grec, vont reprendre.
Plaute (254-184 av. J.-C.), en adaptant ses schémas à la réalité latine, confère d’avantage de relief à ses personnages. La pantomime, héritée du théâtre populaire étrusque, lui inspire certains jeux de scène. Il exploite remarquablement les situations qui font rire, témoin « sa petite marmite » où se démène un avare volé, digne ancêtre d’Harpagon. Ses successeurs (Térence,