« Le complexe de Di », écrit par Dai Sijie (un auteur chinois et francophone qui habite à France depuis sa jeunesse), traite d’un psychanalyste chinois qui doit sauver son grand amour, une ancienne amie de l’université qui a été emprisonnée pour avoir diffusé des photographies qui montrent la violence des policiers en Chine. L’ouvrage montre parfaitement la Chine actuelle, un pays totalement différent de ce que nous sommes habitués à voir, où il semble que rien ne peut réussir. On traitera l’univers intime de Muo, le personnage principal, qui progresse au fur et à mesure que la trame se développe. Si bien le livre est plein d’action (avec beaucoup de tournures inespérées, il est surtout dédié à exprimer les sentiments et les pensées de Muo.
Au début du livre, Muo revient dans son foyer après un voyage qu’on nous raconte alors, en remontant le temps. À ce moment-là, Muo a déjà beaucoup changé depuis qu’il a décidé de sauver Volcan de la Vieille Lune, son aimée, mais il évoluera davantage pendant tout l’ouvrage. On commencera par ce premier moment auquel il décide de la sauver. Il apprend que la personne qui va juger Volcan est Di Jiangui (en Français, construction de la patrie), un homme méprisable qui montre parfaitement le vice et la corruption politique existants en Chine. Grâce à un collègue, il prend contacte avec lui, qui veut, en échange pour libérer Volcan, coucher avec une femme vierge ; et ce que Muo doit faire, c’est la chercher. Ainsi, pour le faire, il commence à travailler comme psychanalyste, avec cet objectif caché.
Ici, Muo est un homme peureux, pudique et timide, avec sa conscience très tranquille, vierge et sûr de son amour pour Volcan. Il est convaincu que les rêves sont très déterminants dans la vie de l’homme, en suivant les enseignements de son modèle particulier à suivre, Freud.
Alors, après avoir travaillé plusieurs mois de manière ambulante, il commence à exercer son métier de façon fixe dans La Rue des Domestiques, un lieu où il