Le concile du vatican
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Dès qu'il comprit que la minorité progressiste et moderniste imposerait sa loi dans l'aula conciliaire, l'Abbé de Nantes étudia avec soin dans quelle mesure un membre de l'Église enseignée avait le droit de s'opposer aux décrets du Concile et il exposa sa réponse dans la Lettre à mes Amis n° 212, du 15 septembre 1965, à la veille de la quatrième session. Reprenons le principal de son argumentation appuyée sur l'enseignement d'un théologien suisse de renom, le Père Journet, auteur de L'Église du Verbe incarné. C'était un ami personnel du Pape Paul VI qui le fera cardinal, on voit donc que l'Abbé de Nantes n'est pas partisan dans le choix de ses références ; c'est la compétence qui seule compte en ces matières aussi graves.
LE CONCILE VATICAN II JOUISSAIT DE L'AUTORITÉ SUPRÊME SUR L'ÉGLISE
L'Abbé de Nantes reconnaît sans ambages que le Concile Vatican II avait la possibilité de délivrer un enseignement infaillible qui se serait imposé à l'ensemble des fidèles.
Même si l'étude détaillée des Acta synodalia nous révèle aujourd'hui une multitude d'irrégularités dans le déroulement des sessions et la promulgation des actes, il n'en demeure pas moins vrai que par la régularité de sa convocation et par la présence de l'ensemble de l'épiscopat autour du Souverain Pontife, le Concile Vatican II jouissait juridiquement de la pleine capacité de promulguer des actes infaillibles. L'Abbé de Nantes l'affirme : Le Concile jouit du pouvoir suprême sur l'Église universelle. (...) Étant entendu que le Concile est constitué par le Souverain Pontife qui en est la Tête et le Chef, et par les Évêques réunis par Lui et sous son Autorité en Collège souverain, nous savons qu'il n'existe aucune autre instance sur terre ni dans les cieux, à laquelle puisse être interjeté appel de ses décisions. Juge de tout et de tous, il ne peut être jugé en rien ni par personne.
C'est une citation de l'Abbé de Nantes ? Oui ! Mais alors