Le conflit israélo-libanais de 2006
Compte rendu - 2011
Préambule Chaque état au sein de sa souveraineté développe une idéologie et une culture ainsi qu’une appartenance sociale, politique et religieuse. Chaque état en fonction des peuples qui l’habitent se forge une identité propre. Cependant chaque pays va, à sa manière, tisser des liens avec d’autres pays, favoriser certains échanges commerciaux pour améliorer son économie et participer au sein d’organisations internationales à son développement mondial. La paix démocratique se mesure ainsi par le degré de démocratisation du pays, son commerce et son niveau de participation dans les organisations internationales. Le Liban est caractérisé selon cette mesure comme un pays quasiment non démocratique tandis que l’Etat d’Israël l’est comme quasiment démocratique1. D’autres mesures de classification prenant en compte principalement la vie politique caractériseront le Liban de démocratie défectueuse. Ainsi, il sera classé 86ème tandis que l’Etat d’Israël, démocratie hybride, sera classé 37ème sur un total de 167 pays2.
Introduction Le 12 Juillet 2006 en réponse à l’enlèvement par le Hezbollah (mouvement politique chiite libanais) de deux de soldats de Tsahal (terme qui désigne l’armée israélienne), l’Etat d’Israël déclenche une offensive en territoire libanais doublée d’un blocus des ports et aéroports du pays des cèdres. L’objectif de l’armée israélienne est triple : récupérer ses soldats, sécuriser la frontière nord du pays en détruisant les bases armées du Hezbollah au Liban sud et contraindre le gouvernement libanais à désarmer le Hezbollah et déployer son armée régulière le long de la frontière. Un mois plus tard, le 11 Aout 2006, la résolution 1701 votée au Conseil de Sécurité des Nations Unies appelle les deux pays à arrêter les opérations militaires au Liban. Cette résolution instaure un cessez le feu et engage le déploiement d’une force de sécurité de Casques Bleus de l’ONU forte de 15.000 hommes.