Le consommateur entre la publicité et l’incitation au jeu compulsif
Depuis quelques années et de plus en plus, on assiste au Maroc à une publicité très médiatisée en faveur de différents jeux et on donne des exemples de gagnants qui ont vu leurs vies changées grâce aux Millions de Dirhams gagnés. Ce qui est encore plus inquiétants se sont les offres de consommations proposés à chaque occasions et qui mettent en jeu un grand lot : maison ou voiture de luxe au gagnant à la tombola.
On propose maintenant et presque avec chaque denrée alimentaire ou produit ménager qu’on achète un tirage au sort pour des lots gagnants. Le consommateur « bon calculateur » est amené en préparant sa liste des achats et pour augmenter ses chances de gagner, à faire tout un exercice de choix des marques, axé sur l’offre de lots et non sur la qualité et les limites de son budget. Le consommateur est à la limite du jeu pathologique ou jeu compulsif.
On considère que le jeu devient pathologique lorsqu'il génère plus de difficultés dans la vie de la personne que de divertissement. Le joueur pathologique peut présenter une agitation ou irritabilité chaque fois qu’il tente d'arrêter la pratique du jeu. Il a l’habitude de mentir à sa famille et à son entourage quant à l'ampleur réelle de ses habitudes de jeu. Il peut nuire à la relation avec sa famille, perdre son emploi ou recourir à des moyens illégaux pour couvrir l’argent nécessaire à son jeu.
Une dépendance est très risquée chez le joueur et elle se définit par un état de besoin impérieux de faire cette activité, et par la nécessité d'en augmenter la fréquence afin d'en maintenir l'effet et éviter l'état de manque. D’autres conséquences plus graves