Le conte de fées
Le conte de fées s’adresse au lecteur dans un langage symbolique qui traduit un matériel inconscient .Ils font appel simultanément à notre esprit conscient et inconscient sous ces trois aspects :le ça,le moi et le surmoi et également aux besoins d’idéaux de notre moi .Les concepts de ça,moi,surmoi sont développés dans la méthode psychanalytique de Freud .Le ça est présenté comme ce qu’il y a de plus primitif chez l’homme ; c’est l’ensemble des pulsions ,de ce qui est inconscient,l’énergie qui nous pousse à agir.Le moi est défini comme le siège et l’ensemble des motivations et des actes d’un individu qui conditionnent son adaptation à la réalité ,satisfont ses besoins et résolvent les conflits dus aux désirs incompatibles .Il s’exerce à la fois sur les plans conscient et inconscient .Le surmoi est l’ensemble des interdits moraux introjectés .Il exerce une fonction d’autorité et de censure morale obligeant le moi à lutter contre certaines pulsions sous peine de voir naitre des sentiments pénibles , principalement de culpabilité .
Selon Bruno BETTELHEIM dans Psychanalyse des contes de fées(Laffont1976) pour pouvoir régler les problèmes psychologiques liés à la croissance ,l’enfant a besoin de comprendre ce qui se passe dans son esprit et ainsi faire face à son inconscient . Il se familiarise avec son inconscient ,avec son imagination ; il utilise les éléments du conte pour donner forme à ses désirs ,à ses craintes ,ainsi il peut mieux leur faire face et mieux orienter sa vie .
La maman de Maxime ,enfant de 5 ans et demi ,que je reçois en thérapie depuis un an ,se plaint de la violence verbale et physique de son enfant à son égard .Elle est « au bout du rouleau »en pensant que Maxime obéit alors à son père qui n’a pas supporté la séparation du couple depuis trois ans