INTRODUCTION

La comptabilité générale dans une entreprise permet d’établir principalement un bilan et un compte de résultat. Ces informations issues du bilan et du compte de résultat bien qu’utiles, sont insuffisantes et imprécises pour informer les dirigeants afin qu’ils rationalisent leur choix.

C’est pour quoi il a fallu créer et développer des moyens strictement orientés vers la gestion. On a donc complété la comptabilité générale par la comptabilité analytique qui est une technique plus élaborée mais comportant cependant quelques insuffisances, à savoir :

- Le renversement (inversion) de la pyramide des coûts ;

- La non prise en compte des coûts de conception et des coûts d’opportunités ;

- La non prise en compte des coûts externes et des coûts cachés.

A partir de la comptabilité analytique et d’autres éléments d’analyses de la gestion tels que les statistiques, la recherche opérationnelle, le management, etc. s’est construit le contrôle de gestion.

Toutefois, de nos jours, le contrôle de gestion a évolué du fait de l’intensification de la concurrence s’expliquant par exemple par la globalisation de l’économie et le développement des TIC (Technologie d’Information et de Communication), mais aussi par une nouvelle approche du marketing cherchant à anticiper la demande du client à partir de la comptabilité analytique. Il y a donc eu une évolution progressive d’un âge industriel à celui de l’information, peut être par la tertiarisation de l’économie. Il est passé d’une simple fonction de calcul des coûts et des écarts budgétaires (dépendant du département financier ou comptable) à une fonction tactique de pilotage du changement relevant de la Direction générale.

De ce fait, il doit tenir compte des divergences d’intérêts au sein de l’entreprise et de la culture d’entreprise, des règles de gouvernance, etc. Quel apport et quel lien de la gouvernance vis-à-vis du contrôle de gestion ?

D’où l’objet de notre thème de